

1100 millions
de tonnes de gaz à effet de serre
dues au secteur
automobile en 2017
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A la suite du raffinage, le produit fini peut être essence ou diesel. Mais pourquoi cela pollue ? La première raison est là aussi l'émission de gaz à effet de serre. Afin de comparer l'impact réel d'un véhicule électrique sur la planète par rapport à celui d'un véhicule thermique classique, il convient de rappeler quelques fondamentaux sur leur fonctionnement général. Un véhicule thermique utilise un moteur dans lequel la combustion d'un carburant génère de l'énergie mécanique qui entraîne un système de transmission, générant ainsi le mouvement du véhicule. Pour ce faire, la combustion requiert un combustible. Ce dernier peut être d'origine fossile comme l'essence, ou organique comme l'éthanol. C'est lors de cette combustion que la pollution se fait. Les combustibles libèrent différents gaz répertoriés ci-dessous :
Le dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2) :
Nocif pour l’homme, il est cependant le premier contributeur de l’effet de serre.
Monoxyde de carbone (CO) :
Toxique, voire mortel, il gêne l’absorption d’oxygène par le sang, mais sa durée de vie est courte.
Oxyde d’azote (NOx) :
Ils sont précurseurs de l’ozone, très nocifs. De plus, ils produisent des composés acides au contact de l’humidité, directement responsable de l’acidification des sols.
Composés organiques volatiles (COV) :
Hydrocarbures qui peuvent être cancérigènes (Benzène), ils participent également à la formation de l’ozone.
Méthane (CH4) :
Non nocif et de courte durée de vie mais très active dans l’effet de serre.
Particules en suspension (PS) :
Suspectées d’effet cancérigène, les plus fines étant les plus nocives.
Oxyde de souffre (SO2) :
Produit décomposé, acide au contact de l’humidité.
Ozone (03) :
Produit indirectement en zone urbaine par l’action du rayonnement ultraviolet solaire sur les NOx et les COV, il est très nocif pour le système respiratoire.
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(3)
En France, la consommation totale d’essence et de diesel pour le transport routier approchait les 50 (*) millions de mètres cubes en 2017.
Les véhicules sont majoritairement essence. En partie parce que les moteurs essences sont considérés comme moins polluant (ce qui n'est pas réellement le cas aujourd'hui). Quant à lui, le diesel est de plus en plus taxé par le gouvernement, son prix au litre (1.46€) (*) se rapproche de celui de l'essence (1.498€) (*) ce qui baisse son attractivité au fil des années.
